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Collections du musée de l'horlogerie

Pendulette d'Armand Couaillet

1948

Pendulette en laiton, bronze et ivoire

Une pièce exceptionnelle

Pendulette réalisée par Armand Couaillet manuellement à 83 ans. Il se sert pour cela du stock de ses entreprises horlogères et commande le cadran à un ivoirier dieppois, G.E. Renard.  Sur une note manuscrite, de 1948, il considère cette pendulette comme « article de musée ».
Deux modèles quasi identiques sont réalisés au même moment . La première, offerte à son associé, A.Brunel, a disparu.  La seconde, restée dans la famille,a pu être achetée en 2013 à un descendant par l'Association de l'Horlogerie Aliermontaise et donnée au Musée.
 

Un mécanisme rare

Le mécanisme de type "Grande Sonnerie à demande" est logé dans un boîtier en bronze et verre. Le décor de type architectural évoque un temple grec (base, colonnes à chapiteaux corinthiens, architrave). Il est surmonté d’une bélière striée dans son centre et d’un bouton poussoir servant à la répétition à la demande de la dernière heure sonnée.
Le mouvement possède un système compensateur  (lames bimétalliques acier-laiton pour  compenser l'effet des variations de température sur la marche)
L'échappement à ancre est de type "anglais" (forme pointue des dents de la roue d'échappement, l'impulsion est faite entièrement sur les palettes).
La pendulette est à Grande Sonnerie (mécanisme qui fait sonner les heures et les quarts automatiquement mais aussi à la demande, à chaque quart l'heure est également répétée. Ainsi à  3h45 la pendule sonne trois coups, un silence et 3 coups pour les 3/4).
La pendule possède néamoins trois modes, réglables sous le socle : "Grande sonnerie", "Silence" et "Heures et quarts" ( elle sonne les heures et les quarts mais sans répeter l'heure à chaque quart).
Le mécanisme permet de faire sonner "à la demande"(bouton de répétion du dernier quart d'heure sonné sur le sommet).
Le mécanisme possède également un réveil.