
Les principales entreprises horlogères de l'Aliermont
Entreprise Lemaignen-Lechevallier et Mercier
1915 : Jeanne Lechevallier installe dans les dépendances de sa maison de Saint-Nicolas d'Aliermont un atelier où elle occupe cinq compagnons à divers petits travaux d'horlogerie : pivotage, tournage...
1916 : Robert Lemaignen, ingénieur parisien, ami de la famille, s'associe à Jeanne Lechevallier et vient avec quelques commandes et de nombreux projets.
Un atelier est construit sur un terrain de location. On y fabrique les premiers ensembles horlogers.
1920 : M. Mercier rejoint Jeanne Lechevallier et Robert Lemaignen. Il apporte des réformes aux outillages et développe la fabrication.
4 juillet 1921 : Les trois associés officialisent leur association et créent la société en nom collectif « Lechevallier-Lemaignen-Mercier » (« LLM ») dont l'objet demeure la fabrication de mouvement d'horlogerie et de petite mécanique. À cette époque, la société compte quelques clients et emploie 12 à 15 personnes qui travaillent environ 14 heures par jour.
1924 : les locaux étant trop exigus, des terrains sont achetés et de nouveaux locaux dessinés. Leur construction commencent en 1928 et s'achève en 1929.
1929 : Décès de M. Lemaignen. M. Lechevallier et Mercier poursuivent leur activité qui reste principalement axé sur l'horlogerie et les appareils de précision.
1930 : La société LLM s'intéresse à l'industrie du jouet et fabrique notamment des moteurs mécaniques pour phonographes.
1935 : rencontre des dirigeants de LLM avec Paul Mauborgne, détenteur d'un brevet pour un moulinet de pêche au lancer à tambour fixe. Après la fabrication de 10 prototypes, puis commande de 100 pièces, puis 1000.
1939 : En raison des évènements politiques, la société travaille pour la Défense Nationale et fabrique des pièces d'armement.
De 1940 à 1945 : Étant donné les difficultés d'approvisionnement, l'activité stagne.
1945 : De nouveaux modèles de moulinet sont mis en fabrication. Par suite de la demande toujours croissante, ce département connait un réel essor.
1951 : Décès de Jeanne Lechevallier. Sa fille, seule héritière, désigne son fils Jean-Pierre Baehni pour la représenter au sein de l'entreprise qui est transformée en société à responsabilité limitée.
1955 : Jacques Baehni, frère de Jean-Pierre Baehni, entre dans la société qui est transfoémes en S.A.
1956 : Pour pouvoir faire face à une concurrence de plus en plus pressante et augmenter le potentiel de production de l'entreprise, le C.A. décide une réorganisation complète des ateliers et services, l'élaboration d'un plan d'investissement et la recherche de nouvelles fabrications.
1959 : La société s'intéresse à de nouvelles fabrication et entre en relation avec la société Lamarque et Cie qui cherche un fabricant pour ses distributeurs-doseurs de boisson.
Milieu des années 1960 : Poursuivant ses fabrications traditionnelles d'horlogerie et de mécanique en les adaptant aux besoins des clients et en créant de nouveaux modèles, la société s'intéresse à certaines recherches dans le domaine de l'électricité et de l'électronique.
1970 : début des difficultés financières.
1977 : dépôt de bilan de l'entreprise. Pas de repreneurs.