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Les principales entreprises horlogères de l'Aliermont

Entreprise Garçonnet Frères

18 octobre 1928 : Naissance de Guy Garçonnet

6 avril 1931 : Naissance de Michel Garçonnet

11 mai 1933 : Naissance de Claude Garçonnet

1942 : Guy Garçonnet obtient le Certificat d’Etudes. Il est embauché par l’entreprise Bayard.

1945 : Michel échoue au Certificat d’Etudes. Il entre également chez Bayard à l’atelier de mécanique fine.

1947 : Claude Garçonnet obtient le Certificat d’Etudes. Il entre aux Cours Complémentaires de Dieppe d’où il ressort avec le Brevet.  

1950 : Claude Garçonnet est sur le point d’entrer à la BNP de Dieppe. Trois jours avant son embauche, M. Baehni lui propose un poste de commercial qu'il accepte. Il représente la marque Manurhin et doit vendre des machines-outils et des tours automatiques fabriqués dans l'est de la France.

La même année, Michel rentre du service militaire et devient chef de l'atelier de reprise à l'âge de 22 ans.

Début des années 1950 :  René Houssaye, un ami de Michel Garçonnet, invente un système d'arrêt automatique pour tourne-disque. Michel Garçonnet lui conseille d'en parler à M. Baehni. Ce dernier propose alors à René Houssaye et Michel Garçonnet de venir travailler le soir dans son usine pour arrondir leurs fins de mois.

Deuxième moitié des années 1950 : Guy Garçonnet rejoint les deux amis le soir chez Baehni alors que Claude est toujours commercial dans l'entreprise. Au cours des soirées dans l'atelier partagées par les trois frères germe l'idée de monter leur propre entreprise.

1957 : Installation d'un atelier de mécanique dans l'ancienne forge dite « du père Avril », un local de 50m2

1er mai 1957 : la S.A.R.L. Garçonnet Frères commence officiellement son activité de fabrication d'outils à découper et à emboutir destinés à l'industrie locale. Claude commence seul à l'atelier pendant que ses deux frères le rejoignent le soir après leur journée de travail chez Bayard. Ils sont autorisés, les soirs et week-end, quand les usines sont fermées, à utiliser les machines des entreprises Bayard et Baehni. Bayard est alors leur seul client.

1er février 1958 : embauche du premier ouvrier.

24 avril 1959 : achat d'un terrain sur la route d'Envermeu et construction d'un atelier de 400m2 avec un agrandissement de 400 m2 quelques années plus tard.

1960 : Achat par l'entreprise Garçonnet Frères de la première presse de découpage fin en France, à la suite de la rencontre entre Michel Garçonnet et un industriel suisse fabriquant de presses lors d'un salon de la sous-traitance. Les accords commerciaux sont signés et l'entreprise Garçonnet devient la première entreprise française à représenter la marque Feintool. 

1961 : Devant les excellents résultats obtenus et dans le but de développer l'entreprise, implantation d'une presse de 160 tonnes qui permet de sous-traiter pour l'industrie automobile.

1970 : Garçonnet Frère crée, sous la houlette de Michel, la première presse de découpage fin entièrement étudiée dans son bureau d'études, équipée d'un système de surveillance contre la casse d'outils.

Parution du premier « Petit Nicolas », journal interne de l'entreprise.

1971 : L'usine emploie 88 salariés.

1972 : Garçonnet Frères rachète à un inventeur italien les brevets d'une chaîne capable de préserver sa rigidité dans un sens et de s'articuler dans l'autre sens. L'invention s'impose comme un excellent substitut industriel du vérin traditionnel. Garçonnet Frères crée alors la société Sérapid dans son usine de Saint-Nicolas d'Aliermont . Les maillons de la chaîne sont fabriqués grâce à la technique du découpage fin.

1980 : Avec la croissance du marché, Garçonnet frères décide de créer une usine spécifique à Londinières.

L'effectif total de  Garçonnet Frères s'élève à 181 salariés.

21 décembre 1981 : Garçonnet Frères devient une S.A. Claude Garçonent en devient le PDG.

1982 : l'entreprise augmente son chiffre d'affaire de 30%.

1er juin 1983 : Michel Garçonnet, sa seconde épouse et ses deux filles créent la société Elico, spécialisée dans les systèmes d'élévation

1985 : Garçonnet Frères publie son premier manuel « qualité ».

1986-1987 : Garçonnet Frères organise l'étude, la réalisation et la mise en place de fabrication de fourchetterie de boîte de vitesse sur chaîne robotisée. Développement de la rondelle « Crabot » en collaboration avec l'entreprise Renault.

1988 : Acquisition  d'une presse de formage.

1989 : Installation d'une unité entière de formage.

Par manque de place, de nouveaux bureaux sont construits sur 4 étages.

Trophée de la communication pour le journal interne « Le petit Nicolas ».

1990 : Garçonnet Frères Lauréat du concours « Initiative qualité » organisé par le Ministère de l'Industrie et de l'Aménagement du Territoire.

253 ouvriers travaillent pour  Garçonnet Frères.

1992 : Garçonnet Frères s'implante dans les Vosges avec la création d'une usine à Saint-Dié afin de se rapprocher de la clientèle allemande.

Trophée de la « Communication 1992 » récompensant la vidéo « Les aventures du petit Nicolas ».

Trophée « Christal d'achat ».

1993 : Création du « laboratoire Qualité » qui vaut à  Garçonnet Frères l'attribution du grand prix de la production industrielle, mention « Qualité totale ».

Guy et Michel prennent leur retraite cette même année.

1994 : Garçonnet Frères reprend une unité de découpage classique au groupe Sachs Industries à Eu. 

Création en Chine d'une société Joint Venture (entreprise commune ou co-entreprise détenue à parts variables par deux sociétés ou plus) avec deux partenaires français et une société chinoise. L'implantation est alors nécessaire en Chine où sont déjà présents les principaux constructeurs et équipementiers automobiles. 

1995 : la surface de l'usine de Saint-Dié est doublée. Elle passe à 2000m2 et accueille une nouvelle unité de surmoulage plastique.

Certification AFAQ-ISO 9002

1996 : Garçonnet Frères établit une société Joint Venture en Allemagne, destinée à produire des pièces de découpage fin et plus particulièrement des éléments de systèmes de freinage.

2 août 1996 : décès de Michel Garçonnet

1997 : Garçonnet Frères poursuit son développement international en créant une filiale de production aux Etats-Unis.

Les unités françaises se développent également avec l'agrandissement de l'usine de Saint-Nicolas  avec intégration de la soudure laser, installation d'une presse de 630 tonnes à Eu et d'une presse de 500 tonnes à Saint-Dié.

1998 : 515 personnes travaillent pour  Garçonnet Frères

1999 : décès de Claude Garçonnet

2002 : Rachat des parts de Garçonnet Frères par l'entreprise PRECISION COMPONENTS INDUSTRIES, toujours en activité, avec environ 300 ouvriers.