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Les principales entreprises horlogères de l'Aliermont

Entreprise Couaillet

22 janvier 1865 : Naissance d’Armand Couaillet. Sans formation, il apprend seul à lire, écrire, compter et se passionne rapidement pour la mécanique de précision et l’horlogerie.

Vers 1885 : Armand Couaillet entre comme ouvrier chez Villon où il se perfectionne et devient un technicien inventif et ambitieux.

1892 : Armand Couaillet s’installe à son compte au bout d’Aval avec quelques horlogers qualifiés.

1903 : Armand Couaillet s’associe à ses frères, Ernest et Henri et crée les établissements « Couaillet Frères ». Henri seconde Armand dans les affaires et Ernest dirige la fabrication. L’entreprise familiale est spécialisée dans les pendules de cheminée et les pendules de voyage. Elle fournit 3 à 4000 pièces par mois au début du XXe siècle. Les ateliers comptent alors près de 150 ouvriers.

1909 ou 1910 : Achat du château Le Bréjal par Armand Couaillet qui en fait sa résidence principale.

1912 : Incendie des ateliers « Couaillet Frères ». Acquisition des ateliers Delépine-Barrois, appartenant à l’origine à Honoré Pons. Développement de la variété des pendulettes de voyage.

Entre 1912 et la Première Guerre mondiale : Armand invente des allumeurs automatiques de becs de gaz pour l’éclairage public et vend le brevet à Gérard Bécuwe dont l’usine de fabrication et de commercialisation de ces produits perdurera jusqu’à la deuxième partie du XXe siècle. 

A la vieille de la Première Guerre mondiale : Près de 600 ouvriers travaillent pour Couaillet Frères. 

1917 : Deuxième incendie dans les ateliers Couaillet

1919 : Armand Couaillet part aux Etats-Unis pour trouver de nouvelles productions et de nouveaux procédés de fabrication

Après la guerre : Armand Couaillet achète l’usine « La magicienne » à Saint-Ouen pour y produire des pièces pour l’aviation.

1925 : Suite au projet avorté de fabrication de voiturettes  électriques pour les mutilés de guerre et au trop grand stock de métaux inutile et impayé, l’entreprise est mise en faillite. Elle est cédé à Baveux, l’entreprise voisine, mais les ateliers seront détruits par un incendie en 1932.

Entre 1925 et 1930 : Avec quelques employés, Armand Couaillet remonte un atelier, « La mécanique horlogère », à l’emplacement des écuries du château Le Bréjal, sa propriété. Il y fabrique de nouveaux mouvements : un minuteur, un réveil SONNFOR, le SONOCTO ou réveil 24 heures qui sonne à la même heure tous les jours. Faute de pouvoir payer les annuités à la Propriété Industrielle, ces brevets tombent dans le domaine public.  

Années 1930 : Ernest Couaillet cède l’entreprise à ses fils René, Jean et André. Seul René Couaillet poursuit l’activité en tant qu’artisan-horloger et se spécialise dans la fabrication des habitacles de marine. Le nombre de salariés se limite à 3 personnes.

1942 : Incendie dans l’entreprise de René Couaillet, dû à un poêle à bois.  

1955 : Claude Couaillet, fils de René, et ses deux beaux-frères Mauranne et Quesnel s’associent pour fonder l’entreprise « Couaillet-Mauranne-Quesnel ». Ils se spécialisent dans la mécanique générale et le travail des métaux. Claude Couaillet s’occupe de la partie commerciale et administrative alors que ses deux beaux-frères, formés chez Bayard, sont responsables des deux ateliers : l’un en tournage et l’autre en fraisage. L’activité commence avec une dizaine de salariés.

1985 : Les locaux de l’entreprise située derrière le château communal sont devenus trop petits. Couaillet-Mauranne-Quesnel achètent les locaux de l’ancienne S.I.D.A. L’activité s’y poursuivra jusqu’en 2005. Le nombre de salariés s’élève alors à 65.

2005 : Claude Couaillet prend sa retraite. Son fils Thierry lui succède et déménage dans des locaux de Rouxmesnil, à proximité de Dieppe.

2011 : L’entreprise Couaillet Usinage est toujours en activité, elle réalise du tournage, fraisage et perçage.